Le début d'une belle aventure humaine

:: La naissance de la section :: il y a 33 ans maintenant !

En 1976 deux joueurs du Racing Club de France, François Thomas et son épouse allemande Hellgard, débarquent à Bordeaux et cherchent en vain un club de badminton. Ce sport très en vogue en Asie et dans les pays anglophones et scandinaves était méconnu en France où, sous l’égide de la Fédération Française de Tennis, il avait beaucoup de mal à s’implanter  (2045 licenciés à l'époque en France pour 120000 actuellement).
La partie n’était donc pas gagnée d’avance pour ce sport de salle dans une région connue pour ses plages… Ils se rendirent à la Mairie de Bordeaux et exposèrent au Directeur du Service des Sports de l’époque, un certain Yves Bime, leur souhait de pratiquer cette discipline à Bordeaux. Bonne pioche, puisque cela leur permit de faire tracer un court dans la petite salle du Stade Lescure (rebaptisé plus tard Chaban-Delmas) et de trouver une association sportive pour les accueillir puisque Yves Bime était alors également Secrétaire Général de l’Union St Bruno. Le 23 septembre 1976, le vieux patronage du centre de Bordeaux, devint ainsi le premier club aquitain de badminton. St-Bruno fut isolé durant trois saisons avant que deux autres clubs ne voient le jour en Gironde (Gradignan et Castillon-la-Bataille). Et comme François Thomas avait vraiment l’âme d’un bâtisseur, il créa en 1979 la Ligue d’Aquitaine (dont St-Bruno hébergea le siège jusqu’en 1991) tout en participant, la même année, à la création de la Fédération Française de Badminton puisqu’il fit partie du premier Comité Directeur de cette nouvelle fédération.
Outre François Thomas, St-Bruno donnera deux autres Présidents à la Ligue d’Aquitaine de badminton : Tristan Gassiole à la fin des années 80 et depuis 2002 Catherine Lo Ying Ping, première femme Présidente de la section badminton de St-Bruno et de la Ligue.
Imitant leur père fondateur qui créa ensuite deux autres clubs (Passy près de Chamonix en 82 et Gray en Bourgogne en 90), plusieurs joueurs issus de St-Bruno ont créé des clubs pour développer la discipline : à Bordeaux avec les Coqs Rouges (Charles Soltic en 82) et le Badminton Club Barbey (Jean-Marc Muller en 86), à Libourne (Jean-Claude Peubez en 82), Bergerac (Rikke Pedersen en 85), Mios (Stéphane Fougères en 93) et plus récemment Carcans (Philippe Moucheboeuf en 99).
Tristan Gassiole a officié en tant qu’arbitre et juge arbitre aux quatre coins du pays et même à l’étranger, et St-Bruno a su former des entraîneurs de haut-niveau. Ainsi, Tristan Gassiole et Olivier Bime obtinrent le Brevet d’Etat 2ème degré. Ce dernier devint en 1990 le premier professeur de sport affecté à la Fédération Française de Badminton sur concours. Ses fonctions de CTR en Aquitaine de 1990 à 2000, ainsi que ses nombreuses missions fédérales, l’ont conduit à devenir expert de l’IBF (la Fédération Internationale) pour laquelle il encadre depuis 92 des missions de développement dans plusieurs pays latino-américains et africains. Dans le même domaine, Michel Trebosc, entraîneur national jusqu’à 2004, est désormais entraîneur et capitaine de l’équipe 1 depuis qu’il a obtenu sa mutation professionnelle à Bordeaux pour rejoindre son compère Olivier Bime au CREPS Aquitaine.

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:: Quelques brèves ::

Lors du 25ème anniversaire du club célébré le 29 septembre, François et Hellgard Thomas avaient fait le déplacement depuis l’Allemagne où ils résident désormais. Ils ne s’attardèrent pas à Bordeaux : une rencontre d’interclubs les attendaient le lundi soir.

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Cependant, les Thomas n’étaient pas ceux qui avaient réalisé le plus lointain déplacement : Mette Pedersen était venu spécialement du Danemark. Elle évolue désormais à Lyngby en deuxième division.

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François Saubadu, premier adhérent du club en 1976 était présent ; il avait été débusqué par les RG du club.

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Ana Bime a été en 1999 la plus jeune licenciée de France : deux mois. Elle fut battue en 2000 par sa sœur Suzon, licenciée le jour de sa naissance !
Précision : comme le papa a toujours combattu la spécialisation précoce, il s’agissait de licences loisir … et bien sûr, en tant qu’anciennes du club, elles étaient présentes à la fête.

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